dimanche 14 octobre 2007

Escalade: Le Bouton samedi 13 oct.2007




Le Bouton, c'est une grande dalle de calcaire située au Nord-Est de la Tournette , une dizaine de kms au sud de Thônes. Une nouvelle voie, piochée sur "camptocamp", 300m annoncés dans le "4"...à notre âge, ça ne se laisse pas passer! Grosse journée prévue, donc, puisque 1h d'approche et presque 2h de retour sont au programme...










Nous sommes donc partis tôt, (7h) autoroute, circulation fluide, brumes matinales mais nos infos météo nous rendaient optimistes, discussions tranquilles, jusqu'aux environs d'Aix les Bains - Sud, où Paul tout d'un coup pâlit, et se traita de tous les noms pour finalement avouer qu'il ne se revoyait pas charger la corde dans sa voiture en partant de chez lui...(il avait la charge de prendre rappel et dégaines). Force est de constater que la pâleur est un phénomène très communicatif...




Quelques kms suffirent pour s'apercevoir que le demi-tour était indispensable, et le temps d'une clop lui fût même accordé au péage pour se remettre de sa bévue !
Quand on fait partie d'une cordée, on assume collectivement car c'est pour le meilleur et pour le pire...




Le temps du retour sur St Bonnet fut consacré au choix de l'endroit où nous allions grimper (Pilat, Rochefort-Samson?) et finalement, la motivation pour notre voie prévue et l'assurance d'un temps magnifique en Haute-Savoie l'emporta : le projet ira à son terme, même si l'heure de retour doit en pâtir...(5oo kms tout de même, bravo à Thomas , le chauffeur du jour!








Arrivée donc tardive après une heure d'approche, en sous bois humide et encore très frais, et mis à part le départ de la placette de déchargement (au dessus du parking) qui laisse dans le doute (partir à G sur le grand chemin jusqu'à rencontrer le premier panneau du "tour du bouton"... les indications de CtoC sont bonnes. Au moins pour l'approche, il suffit de suivre les cairns lors de la remontée des pierriers.

Ensuite, quelques précisions sont nécessaires par rapport au descriptif, puisque la voie fait 11 longueurs d'au moins 40m chacune, soit une escalade de 450m environ, très bien équipée (12 dégaines nécessaires mais pas besoin de sangles). Des relais avec chaîne et plaquette de renvoi juste au dessus (c'est rare), et mérite d'être souligné.






Bref, 4h de grimpe à 3, avec, vu le peu d'engagement, l'essor de Thomas




qui rejoint désormais le cercle des grimpeurs de tête, dans un décor de rêve, le Mont Blanc (côté Italien je pense) et toute la chaîne des Aravis, de la Pointe Percée au nord jusqu'au Mont Charvin au sud, qui s'étire devant nous...




Magnifique ambiance au sommet (un vrai) que nous atteignons en 20mn avant de rejoindre le chemin du tour du Bouton.
Nous rêvons d'une halte au chalet du Rosairy, visible au nord, mais sagement, nous prenons le chemin de retour, qui sera long, car les 500m de dénivelée qui nous attendent s'étirent à flanc de montagne, avant de rejoindre par d'innombrables lacets, le parking (2h).

Je pense alors à la possibilité d'une escalade avec nuitée dans ce refuge (gîte et couvert), pour les 10 ans du club...(affaire à suivre, car la voie est une excellente voie d'initiation et le décor est superbe)...


mercredi 29 août 2007

Escalade: La Combe d'Oyans . Rochefort-Samson . Drôme











Mardi 28 Août 2007...




Et oui, Eliane, c'est déjà du passé...C'était pour les enseignants (toujours en vacances, c'est bien connu) et pour ceux qui peuvent se permettre un travail en pointillé...




Voilà déjà les photos en vrac, le compte rendu suivra.

dimanche 26 août 2007

Escalade "douceur de vivre" Le Mont Peney

15 Août 07 Escalade à deux au Mont "Peney"...où j'ai vraiment "peiné"...

Pourtant, ce n'était pas une première, et même si le temps réalisé (3h15 de grimpe) n'est pas loin de la normale (pour une cordée dont je suis devant!), cela m'a semblé plus dur qu'avant... (du temps où j'avais la moustache...) Et même si les photos ne le montrent pas (j'étais trop occupé pour en faire beaucoup) les impressions restent et plusieurs sangles (A1) seront nécessaires dans L1, beaucoup (beaucoup trop) de A0 dans L1,2,3, ... bref D+, effectivement plus difficile qu'avant !Mais le plaisir ressenti dans les 3 dernières longueurs, l'arrivée au sommet, et la traditionnelle photo dans la petite conque avant la sortie, valaient bien de s'employer un peu . En fait, c'est surtout le taux d'adrénaline qui me préoccupe!

mercredi 8 août 2007

Escalade: pointe de la Buffère, pavé du Chardonnet





Le camp de base n'ayant pas été notre seul lieu de résidence...voici donc quelques détails sur la façon dont nous avons dépensé les calories, ingurgitées en ces fameux camps de base...(relire la phrase lentement si besoin...)
Cette année encore, la météo fût parfaite et nous permit de finir avec brio le programme prévu, pendant notre séjour Briançonnais, en Août 2007.


Dès le premier jour, on a retrouvé (pour certains) avec joie la Pointe de Buffère (2742 m)
et le casse-croûte avalé, après les quelques 220 kms de route, c'est sur le quartzite de la voie de l'éperon qu'Elisabeth étrenna ses chaussons flambants neufs (peut-être un peu petits, ou le gauche un peu grand...en tous cas, bravo pour le choix de la couleur, les hésitations ne furent pas inutiles!)
Une "AD" de 170 m, équipée de plaquettes (et de quelques pitons) , qui débouche sur un vrai sommet, avec une approche de toute beauté car très fleurie (toute à ses chaussons, le bouquin sur la flore alpine n'était pas dans son sac à dos...dommage)













Une demi-heure d'éboulis et presque autant sur le chemin empierré du col de Buffère (Willy, c'est pas un 4X4 ton utilitaire!) avant de rejoindre notre premier camp de base, au camping de Foncouverte (Névache), pour profiter d'une douche réparatrice avant les agapes du soir.





(Et vous avez bien vu, il manquait encore Eliane)


















C'était donc le premier jour... et le lendemain, vendredi 20 juillet, une grosse journée nous attendait avec l'escalade de la voie "retour en Névachie" au Pavé du Chardonnet.



Une TD inf de 200 m, 5+ max, à l'approche finale délicate, puisqu'elle avait même donner lieu à un "refus d'obstacle" pour l'un d'entre nous l'été précédent. ( ce qui lui occasionna cette année un changement de selle pour un modèle plus conforme à ses envies du moment...)











Depuis le camping, l'heure et demi(e?) de marche nécessaire, par le refuge du Chardonnet, me fit encore constater, qu'une fois de plus, il ne s'agissait pas "d'une approche de PD", et la fine préparation psychologique et physique entamée dès le matin ne fut pas de trop...(15 minutes de taï chi aux abords de la Clarée et granules d'Arnica 9 ch!)






















Et comme je le penserai plus tard...




En tous cas, cette rude journée ne laissera personne insensible...













Vous l'avez reconnue, elle arrive toujours en retard... et son nouveau chapeau (des soldes d'été sûrement) n'est pas un excuse ! Il nous faudra alors lui raconter, le lendemain, jour de son arrivée, l'anecdote qui donnera le nom à ce blog ...


Car ce fut pendant la descente (1 h sur sentier sympa mais éprouvant pour nos vieilles jambes) qu'une rencontre innopinée avec deux braves dames (qui ne demandaient rien à personne...) fût le prétexte d'un bon mot de Paul (croyait-il), qui ne manque jamais une occasion de briller en société (fût-ce sur un chemin de montagne)
_ "les lois de la gravitation sont incontournables" s'exclama-t'il en les apercevant, voulant par ces mots rendre compte de la joie que nous éprouvions à descendre plutôt qu'à monter ...

Personnellement, si quelqu'un m'aborde avec ce genre de propos, soit je bredouille, surpris, un "bonjour" discret, soit, pris au dépourvu, je ne sais pas quoi répondre... ou réponds alors n'importe quoi, avec une assurance qui me surprends moi-même...

Je pense que ces deux dames devaient être perplexes et surprises, mais la plus hardie des deux répliqu'à d'un ton joyeux :_ "alors, comment ça va les p'tits loups"...



Vous imaginez dans quel émoi cela plongea les trois mâles du groupe ... chacun y allant de suppositions plus ou moins farfelues et fantasmologiques... Heureusement, leur nombre d'heures de vol certain calma rapidement les esprits... mais l'idée d'immortaliser cette rencontre sympathique en donnant ce nom à notre blog était lancé dès la soirée...


















































































































mardi 7 août 2007

samedi 4 août . grimpe à Belledonne..






Cela devait être une journée "relax" puisqu'on avait même prévu l'aller-retour jusqu'à la Croix de Belledonne en téléphérique...

Tout était prévu... la carte Ign du secteur, le topo plastifié de la voie, une photo de celle-ci, et la difficulté"des vacances de Chloé" de la pointe des enfants (Grand Van) culminant dans le 4c, cela laissait présager une journée paisible!

C'est donc confiants que l'on découvrait le panorama à l'arrivée du téléphérique: du Mont-Aiguille à la Dent de Crolles, tous nos terrains de jeu habituels s'offraient à nous.

Un peu trop confiants sûrement, dès le Col de la Botte atteint, tout le monde, reconnut au premier coup d'oeil, plein Est, la face convoitée; il ne restait qu'à descendre chercher l'attaque, 20m à gauche d'un couloir... on aperçut même le sentier qui coupait l'éboulis, et un cairn devait nous attendre au pied de la voie!

Mais la montagne, c'est la montagne, Belledonne, c'est Belledonne et rien ne ressemble plus à un morceau de gneiss qu'un autre morceau de gneiss, même de 280m de haut!

Sauf que, sûrs de nous, personne ne vérifia l'azimut et que, pendant plus de 2 heures, on chercha lamentablement notre voie du côté des Escombailles...



William regrettait de ne pas avoir loué une trottinette ou un Vtt de descente pour au moins dignement occuper l'après-midi, car le "but" n'était pas loin...
C'est en revenant au col des Lessines qu'on comprit l'erreur d'orientation, qui eût pour effet de nous casser les genoux à force de crapahuter dans des éboulis. On savait désormais de quel côté chercher...Les vieux "sages" ne voulant pas manquer la dernière benne, et une cordée de jeunots étant presque à pied d'oeuvre, on s'est rabattus sur Brianna. (au fait, les jeunots étaient montés à pied, du recoin, en 1h15...respect...)

Une fois son couloir d'approche remonté, le petit coup de rouge accompagnant le casse-croûte fût salvateur et la motivation revint.

Sympathique petite voie (qui démarre quand même assez haut dans le couloir kern + baton planté) avec juste ce qu'il faut comme recherche d'itinéraire pour se planter de temps en temps et être obligé d'improviser un relais tri-points sur pied d'arbuste, caillou branlant, et écaille du même type (merci "fi-fi") et se rappeler qu'on est en terrain- montagne...

Comme c'était pour ça qu'on était là, rien à redire. Belle vue sur les lacs Roberts, descente tranquille et retour dans les temps, ce qui permit au chauffeur d'avoir son habituel "galopin" au bistrot des écureuils.