mercredi 29 août 2007
dimanche 26 août 2007
Escalade "douceur de vivre" Le Mont Peney
mercredi 8 août 2007
Escalade: pointe de la Buffère, pavé du Chardonnet
Le camp de base n'ayant pas été notre seul lieu de résidence...voici donc quelques détails sur la façon dont nous avons dépensé les calories, ingurgitées en ces fameux camps de base...(relire la phrase lentement si besoin...)
Cette année encore, la météo fût parfaite et nous permit de finir avec brio le programme prévu, pendant notre séjour Briançonnais, en Août 2007.
Dès le premier jour, on a retrouvé (pour certains) avec joie la Pointe de Buffère (2742 m)
et le casse-croûte avalé, après les quelques 220 kms de route, c'est sur le quartzite de la voie de l'éperon qu'Elisabeth étrenna ses chaussons flambants neufs (peut-être un peu petits, ou le gauche un peu grand...en tous cas, bravo pour le choix de la couleur, les hésitations ne furent pas inutiles!)
Une "AD" de 170 m, équipée de plaquettes (et de quelques pitons) , qui débouche sur un vrai sommet, avec une approche de toute beauté car très fleurie (toute à ses chaussons, le bouquin sur la flore alpine n'était pas dans son sac à dos...dommage)
Une demi-heure d'éboulis et presque autant sur le chemin empierré du col de Buffère (Willy, c'est pas un 4X4 ton utilitaire!) avant de rejoindre notre premier camp de base, au camping de Foncouverte (Névache), pour profiter d'une douche réparatrice avant les agapes du soir.
(Et vous avez bien vu, il manquait encore Eliane)
C'était donc le premier jour... et le lendemain, vendredi 20 juillet, une grosse journée nous attendait avec l'escalade de la voie "retour en Névachie" au Pavé du Chardonnet.
Une TD inf de 200 m, 5+ max, à l'approche finale délicate, puisqu'elle avait même donner lieu à un "refus d'obstacle" pour l'un d'entre nous l'été précédent. ( ce qui lui occasionna cette année un changement de selle pour un modèle plus conforme à ses envies du moment...)
Depuis le camping, l'heure et demi(e?) de marche nécessaire, par le refuge du Chardonnet, me fit encore constater, qu'une fois de plus, il ne s'agissait pas "d'une approche de PD", et la fine préparation psychologique et physique entamée dès le matin ne fut pas de trop...(15 minutes de taï chi aux abords de la Clarée et granules d'Arnica 9 ch!)
En tous cas, cette rude journée ne laissera personne insensible...
Vous l'avez reconnue, elle arrive toujours en retard... et son nouveau chapeau (des soldes d'été sûrement) n'est pas un excuse ! Il nous faudra alors lui raconter, le lendemain, jour de son arrivée, l'anecdote qui donnera le nom à ce blog ...
Car ce fut pendant la descente (1 h sur sentier sympa mais éprouvant pour nos vieilles jambes) qu'une rencontre innopinée avec deux braves dames (qui ne demandaient rien à personne...) fût le prétexte d'un bon mot de Paul (croyait-il), qui ne manque jamais une occasion de briller en société (fût-ce sur un chemin de montagne)
_ "les lois de la gravitation sont incontournables" s'exclama-t'il en les apercevant, voulant par ces mots rendre compte de la joie que nous éprouvions à descendre plutôt qu'à monter ...
Personnellement, si quelqu'un m'aborde avec ce genre de propos, soit je bredouille, surpris, un "bonjour" discret, soit, pris au dépourvu, je ne sais pas quoi répondre... ou réponds alors n'importe quoi, avec une assurance qui me surprends moi-même...
Je pense que ces deux dames devaient être perplexes et surprises, mais la plus hardie des deux répliqu'à d'un ton joyeux :_ "alors, comment ça va les p'tits loups"...
Vous imaginez dans quel émoi cela plongea les trois mâles du groupe ... chacun y allant de suppositions plus ou moins farfelues et fantasmologiques... Heureusement, leur nombre d'heures de vol certain calma rapidement les esprits... mais l'idée d'immortaliser cette rencontre sympathique en donnant ce nom à notre blog était lancé dès la soirée...
mardi 7 août 2007
samedi 4 août . grimpe à Belledonne..
Tout était prévu... la carte Ign du secteur, le topo plastifié de la voie, une photo de celle-ci, et la difficulté"des vacances de Chloé" de la pointe des enfants (Grand Van) culminant dans le 4c, cela laissait présager une journée paisible!
C'est donc confiants que l'on découvrait le panorama à l'arrivée du téléphérique: du Mont-Aiguille à la Dent de Crolles, tous nos terrains de jeu habituels s'offraient à nous.
Un peu trop confiants sûrement, dès le Col de la Botte atteint, tout le monde, reconnut au premier coup d'oeil, plein Est, la face convoitée; il ne restait qu'à descendre chercher l'attaque, 20m à gauche d'un couloir... on aperçut même le sentier qui coupait l'éboulis, et un cairn devait nous attendre au pied de la voie!
Mais la montagne, c'est la montagne, Belledonne, c'est Belledonne et rien ne ressemble plus à un morceau de gneiss qu'un autre morceau de gneiss, même de 280m de haut!
Sauf que, sûrs de nous, personne ne vérifia l'azimut et que, pendant plus de 2 heures, on chercha lamentablement notre voie du côté des Escombailles...
Une fois son couloir d'approche remonté, le petit coup de rouge accompagnant le casse-croûte fût salvateur et la motivation revint.
Sympathique petite voie (qui démarre quand même assez haut dans le couloir kern + baton planté) avec juste ce qu'il faut comme recherche d'itinéraire pour se planter de temps en temps et être obligé d'improviser un relais tri-points sur pied d'arbuste, caillou branlant, et écaille du même type (merci "fi-fi") et se rappeler qu'on est en terrain- montagne...
Comme c'était pour ça qu'on était là, rien à redire. Belle vue sur les lacs Roberts, descente tranquille et retour dans les temps, ce qui permit au chauffeur d'avoir son habituel "galopin" au bistrot des écureuils.