jeudi 21 février 2008

Pilier du saut du Giers

Et comme je dis souvent... _"on a bien fait d'être venu!" car ce fut une magnifique journée...
Départ à une heure qui autorisait la grasse matinée (10h30), les trois places du véhicule de pro de William remplies (ça ferait un excellent petit camping-car, si seulement il en acceptait l'idée...) et une météo qui devait être favorable et qui le sera.
Le casse-croute sur le parking habituel, au soleil, et à peine 40 mn de marche pour atteindre prudemment les derniers hectomètres du sentier avant la cascade, qui sont recouverts de givre ou glace...une inquiétude quant à la température du rocher commence à poindre...

La rivière est traversée après quelques photos de la cascade de glace, encore du givre dans le pierrier puis le rocher bien sec et ensoleillé nous attend.






Escalade agréable en 2h30, avec (comme d'hab) une première longueur toujours un peu déroutante, ambiance générale très "voie montagne", notamment entre le 2° et le 3° point, que je fais (comme d'hab) en tête, Elisabeth terminant (comme d'hab) devant, et la photo du trio au sommet (comme d'hab également!).







Escalade tout en placement où il est nécessaire de bien chercher l'emplacement idéal des pieds pour exploiter les prises de mains. William fait la voie "en grosses" (pas comme d'hab) pour pimenter un peu sa position de second de cordée. Je reconnais un piton planté au 3/4 du premier ressaut il y a quelques années...du temps où il n'y avait que pitons et rings et pas encore un bon nombre de cordes au sommet du 2° ressaut, (un nettoyage s'impose), relais que je négligerai, préférant une courte désescalade à gauche plutôt que les manoeuvres de corde nécessaires pour le rappel de 8 m (la corde rouge en place, grosse et rigide, ne m'a pas inspiré.)





Thé chaud au sommet, petite pause pour compter les nombreux randonneurs et grande première pour Elisabeth qui se fait son premier lancer de rappel !

_ "On a vraiment bien fait de venir!" dans cette voie aux portes de Lyon (1h), de difficulté continue dans le 4+ 5 , (on va dire "IV+" mais avec quelques pas de 5 tout de même) et avec 2 rappels (presque 50m pour le dernier) si on shunt le 2° ressaut.


mardi 5 février 2008

week-end raquettes

Le week-end tant attendu, avec gros sacs bien lourds et nuit "à la dure", est enfin arrivé, et pour une fois, avec des conditions météo de rêve... neige fraîchement tombée la veille et le matin sur la Chartreuse, bon regel nocturne et soleil resplendissant le lendemain avec une luminosité idéale pour apprécier le décor...

Tout était donc rassemblé _ excepté quelques malheureux participants pour cause d'infirmité passagère ou à cause d' un esprit associatif qui interdisait tout absence à un programme sûrement moins joyeux...(ça c'est pour le 2° Jean-Paul) _ pour que ce soit un bon périple et ce fût le cas!




Un petit retard au démarrage (12h30) causé par des pneus-neige récalcitrants, mais à 14h30 les quatre partent du Sappey pour rejoindre les pentes de Chamechaude par un sentier en sous-bois. Point de jonction au col de Porte à 16h30 au sommet du téléski pour qu' Eliane puisse se joindre à nous (ça lui coùtera une bouteille de rouge) et montée raide jusqu'à la baraque des Bachassons pour suivre l'agréable sentier qui contourne le pilier sud avant de redescendre sur le Habert de Chamechaude (18h). Michel fait la trace dans la poudreuse -"c'est plus facile pour ma cheville" nous dira-t-il... (on fait la ré-éducation qu'on veut après tout!). Une légère odeur de fumée nous laisse penser que nous ne serons pas seuls...



Arrivée à la nuit tombante au Habert, et effectivement, un groupe de huit scouts (des vrais, purs et durs comme on en fait plus, avec le Benedicté chanté avant le repas, mais bien sympas) ont déjà allumé le feu, Johnny n'étant pas là. En même temps que nous (à 2mn près) un groupe de 12 jeunes rejoint le habert, avec sûrement moins d'images pieuses dans les sacs mais plus de bouteilles...

Bref, à 25 dans le habert, la nuit sera chaude!

Organisation parfaite pour l'occupation de la table, rotation devant le feu, corvée de bois réussie grâce au coin et à la masse découverte dans le réduit à matériel, et surtout, grâce à l'excellent esprit de tous les participants (la Chartreuse verte...ça aide) le respect mutuel de nos différences permit la cohabitation et le mélange des générations.




Sous la conduite de notre Mich-mich, les scouts s'initieront à l'étage, à quelques paillardes, reprises par tout le rez de chaussée...
















Réveil matinal vers 8h pour les plus chanceux de notre groupe et petit déj' avalé après avoir avalé les 50m de dénivelée nécessaires pour admirer le lever de someil sur la chaîne de Belledonne ... (on laissera aux jeunes la joie de dévaller en luge la pente qui nous sépare du habert...)








Notre programme n'est pas trop chargé mais on décolle à 9h30 pour longer la face Est de Chamechaude et rejoindre le col de l'Emeindras par un sentier où nous n'avons qu'à suivre la trace. (et oui, y'a des randonneurs qui se lèvent trop)




Moins de 1h30 plus tard, on arrive au col de l'Emeindas, puis rapidements aux chalets du même nom, par un sentier qui descend sur une crête offrant une vue magnifique sur le Grand Som, puis arrivés au col, sur tous les sommets de la chartreuse...




En regardant passer des fondeurs en dossard se précipiter sur le point ravitaillement, tout près du chalet, on a subitement une grosse faim et une grosse envie de farnienter au soleil...
A peine 11h30 mais le vin chaud est quand même le bienvenu.
Encore une petite pente (d'ailleurs pas si petite que ça, à moins que ce soit l'effet du repas...) et nous pourront enfin faire la photo de groupe, devant une dent de Crolles resplendissante. (nous, on l'était moins)
Trois essais au moins pour immortaliser ce souvenir (un bâton à l'envers comme support d'appareil) et 1h30 pour rejoindre le Churru, ayant quelque peu traîné dans le vallon d'Emeindras en dehors du sentier classique.
Mais la neige déjà en transformation a vite eu raison de nos envies subites de nature encore vierge.
Le col de Porte étant noir de monde, et la fatigue aidant, tout nous poussait à ne pas trop vite replonger dans le monde civilisé...même pas d'arrêt bistrot, c'est pour vous dire!

Au fait, 500 g de pollente pour cinq , ça suffit largement, par contre, un seul bâton de berger pour l'apéro...
On fera mieux la prochaine fois, promis.