mercredi 13 mai 2009

Escalade des Rochers de la Peyrouse vercors Est Voie directe au sommet nord "D inf"





Escalade de La Directe au sommet Nord des rochers de La Peyrouse


"D inf"

Décidément, on s'abonne aux longues journées de crapahut...presque 11 h d'efforts, dont 3h d'approche, 4h15 de grimpe et 4h de descente...heureusement que l'abri de la peyrouse nous avait permis de couper l'approche en deux, et de profiter d'un bon barbecue! (sans la polenta qu'Eliane avait oubliée !)





La "directe au sommet nord" emprunte la grande fissure visible de loin , qui raye en oblique à gauche les trois quarts de la face...classée "D inf" par Thierry Margueritat dans ses "nouvelles escalades faciles".

Je ne partage pas tout à fait ses qualificatifs de "athlétique et aérienne", seul les deux premières petites longueurs sur le pilier de départ étant aériennes : de l'attaque,L1 tout droit,

L2 partir à gauche en direction d'une plaquette, (voire même en contournant par la gauche la bosse qui cache momentanément la vue sur le mont Aiguille...) la fin de L2 étant moins verticale, jusqu'à rejoindre la large fissure qui conduira au sommet. R2 sur une dalle à gauche.
L3:petit pas surplombant 5m plus haut puis passer à droite d'une écaille où se trouve un bloc qu'il vaut mieux éviter (mais les prises de mains ne manquent pas) avant de franchir par la droite un mur et rejoindre quelques mètres à G.

R3 (inconfortable à 4)
Seule L4 est athlétique puisque on emprunte la fissure "dièdre" puis franchement "cheminée-renfougne", rude avec le sac, R4 sur 2 pitons ,trois mètres avant la fin de la cheminée.



L5 : couloir de sortie, R5 est à droite mais le dernier ressaut vertical est pierreux et une déviation sur le dernier point à G permet de limiter le tirage et le risque de décrocher des petites pierres. Arrivée sublime sur le plateau...










Descente par le pas de Serre Brion, environ 800m au sud, rejoint en 1h en suivant les crêtes et en traversant de multiples névés...puis, chacun ayant fouillé son sac sans trouver de piolet salvateur, 2 rappels furent nécessaires dans la couloir enneigé...








(fatigue, neige peu motivante et gros risque en cas de dérapage!)




avant de rejoindre le chemin à G qui longe le Ranc Traversier puis de redescendre jusqu'à celui du balcon Est, puis l'abri de la Peyrouse. Trois heures de descente depuis le sommet mais beaucoup moins ,plus tard dans la saison... ("de juin à octobre, c'était marqué dans le Margueritat !" me dira-t-on en machouillant le dernier sandwich commun...)




Ensuite, chacun son truc: sieste, arnica, aspirine pour une remise en forme qui se fait de plus en plus longue...




Mais "on a bien fait de venir", puisque, comme à chaque fois, après une sortie, je me dirai que "c'est vraiment la plus belle voie que j'ai faîte!




Jean-Paul













http://cecile.gondrand.free.fr/Alpi2004.htm

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