mardi 27 juillet 2010

Escalade en Oisans: eperon de la Salette, spigolo forneli, via de la durance

23-27 juillet 2010 Séjour "entre hommes" à Briançon, chez Paul, notre hôte habituel qui nous offre le confort de son appartement et une vue imprenable sur quelques sommets qui nous attendent...
Grandes voies (petites grandes voies) et via-ferratas sont au programme, avec les incontournables apéros et bières fraîches. (le confort a du bon !)

Éperon de La Salette, juste au dessus du fort du même nom, (voie Vent d'Est, sauf les deux dernières longueurs en 6b), après avoir attendu la fin des averses matinales du premier jour.
Thomas étrenne ses nouvelles chaussures d'alpi, en prévision du gros projet aux pointes Lachenal, et terminera la voie en tête. On commence à maîtriser les changements de leader, dans une cordée à trois...


Calcaire au prises franches, si on reste dans la voie, sinon ... mais quelle idée de vouloir utiliser ce bloc (pourtant testé), de la taille d'un traversin plié en deux, qui refusa ma tirade énergique ! Heureusement, j'étais en second...

Sous le crux (5b), sûrement encore plus difficile pour les petits gabarits...


Hé hé ! me voilà maintenant premier de cordée !

Vue imprenable sur un des forts de Briançon...


Via-ferrata de la Durance (5 euros mais ça les vaut) le lendemain matin, pour varier les plaisirs...







Et comme cela ne suffisait pas...quelques couennes au Fournel l'après midi du 2° jour...5b en tête pour Thomas...

Éperon de Bouchier, AD de 15o m, derrière deux cordées de "vieilles et vieux", encore plus lentes que nous !







On laissera "Le Raisin" pour une autre année, et en compagnie (salutaire) de Roger (guide que connait Paul), on se lance dans le Spigolo Fornelli, une TD de 17o m, sur la paroi des militaires, 'en vallée étroite).


Normalement avec seulement une longueur en 5b au programme...
Le topo a du faire une faute de frappe quant au crux de cette voie, passage "finaud" d'après le guide, qui s'avèrera être plus proche d'un 6a+ physique, hors de notre portée sans le matériel laissé par Roger... Le crochet "fifi" a encore servi ! Et j'applique la technique de grenouillage pour la sortie de mon second,(apprendre dans les livres est parfois utile!), qui découvre les joies de la récupération des étriers, sangles et autres babioles... Descente en 3 rappels.





Vue imprenable sur d'anciens exploits à la Tour Germaine...


et sur le Mont Thabor...


Comme la voie est à 50 m de la voiture, et la rivière à 100 m, bières fraîches à l'arrivée, bien sûr...

vendredi 9 juillet 2010

Via-Farrata à la cascade de l'Oule: "la vire des lavandières"


La Vire des Lavandières :
8 juillet 2010



¨1 - Le Pilier du Belvédère
2 - La Vire des Lavandières
3 - Le Chemin de Ronde

4 - L'Echelle des Maquisards
5 - La Vire à vélo
6 - Le Grand Dièdre
7 - L'Echelle des Martinets
8 - Le Sangle Chourère
9 - L'Echelle de l'Enfer
___ Itinéraire par le Grand Dièdre
___ Itinéraire par la Vire des Lavandières
___ Chemin d'accès
___ Chemin d'accès ou de sortie :
- entrée du Chemin de Ronde
- sortie de la Vire des Lavandières
- - - Liaison entre les deux vires
- - - (blanc) Liaison entre passerelle du funiculaire et chemin de ronde.



Les participants :







sans oublier les randonneuses...





Des verticales, déversantes ou pas...




Des vires...


Les échelles de l'enfer...



Et heureusement, un peu de fraîcheur de temps en temps !



330 m de dénivelé, 800 m de développement, 4 h dans la via ...
mais, à l'arrivée, que le rosé était bon !

lundi 5 juillet 2010

Escalade: Les roberts de Réjeanne...(les grands Vans de Belledonne)

J'ai failli faire de l'humour et titrer "les nenets d'Eliane", mais cela aurait été un peu trop racoleur...
Et puis le contexte ne s'y prêtait pas, puisqu'il s'agit d'une sortie entre hommes: le père et ses fils...Moment de grimpe assez rare, qui j'espère sera renouvelé.
Journée "cool" puisque montée en télébenne depuis le recoin de Chamrousse,




suivi d'une marche d'approche en descente presque jusqu'à l'attaque, surplombant les lacs Robert.



Sac léger (j'avais quand même pris un piolet, au cas où...) mais même si un névé reste présent à la descente, retour aussi cool. Les topos de 6A max et C2C sont impeccables.
Je fus donc chouchouté par mes fistons, restant en second, grimpant tranquillement quoiqu'un un peu limite dans le 6A, mal équipé d'après le leader...le crochet fifi servit donc pour souffler un peu lors du "crux"!
Ce passage étant évitable, c'est avec plaisir que j'y retournerai, entre vieux...

Gneiss qui rappelle celui du saut du gier, en plus prisu...du 5b, beaucoup de 4, bref, que du bonheur...



Sommet atteint en 3h45... pause "clop" comprise... après l'échancrure d'où l'on peut redescendre en rappel et où rejoint la longueur de 4b si l'on shunte le 6a...
Voie donc bien tranquille pour les seconds, le stress en moins autorisant l'inspiration...

"La montagne nous offre un moment de partage
quand le plaisir des gestes, ensemble répétés,
atténue un instant la différence d'âge
entre un père et ses fils, en unique cordée.

Que la montagne est belle quand elle est partagée..."