lundi 5 juillet 2010

Escalade: La Pointe Percée

L'arête du Doigt, à la Pointe Percée, projet de l'année, pour le groupe habituel...
(Elisabeth, Paul,Thomas) prévu un peu plus tôt, mais vu la météo...repoussé au 26 et 27 Juin 2010.




Ayant, suite aux longues journées de crapahut de l'an dernier, abandonné les projets"grosse bouffe et escalade", nous pensions en couchant au refuge de Gramusset, alléger les sacs... C'était sans compter que les grandes voies avec approche "alpine" nécessitent aussi beaucoup de matos...en fait les crampons resteront au fond du sac, mais les piolets seront utiles.
Montée au refuge
en 2h depuis le col des Annes, (au lieu de 1h30 prévue)...



Refuge complet, puisque même la partie "hivernale" était utilisée,souper sur la
terrasse.



Nous partageront un dortoir avec un groupe du CAF de La Roche-Bonneville (74). Très sérieuse organisation de leur sortie collective, qui permet à tous les jeunes ados d'atteindre le sommet, par les cheminées de Sallanches ou par l'arête du doigt... Respect!...

Nuit sereine (les ados étaient bien élevés et respectueux...) malgré les allez-retours de ces dames au petit coin, sous le regard sûrement amusé de la lune...



Et bien sûr, je ne résiste pas, et saisis l'occasion d'un peu de poésie...

La lune est une indiscrète
Regardez comme elle est faite !
Pas un cheveu sur la tête !
Par les fentes des cloisons,
Elle voit dans les maisons
Et nous cherche des raisons.
La lune est une indiscrète.

Nous lui tournerons le dos !
Pour dormir dans nos dodos,
Nous fermerons nos rideaux
Au nez de la pâle intruse.
"Coucou, c'est moi, je m'amuse ! "
Comment ? Encore ? Elle abuse ...
Nous lui tournerons le dos.

Nous l'avons si bien vexée
Qu'elle s'est presque effacée.
La semaine s'est passée,
Il n'en reste plus qu'un quart.
"Coucou, lune ..." Il est trop tard,
Elle n'est plus nulle part....
Nous l'avons trop bien vexée !

Lucie Delarue-Mardrus




Deux heures d'approche pour l'arête, avec plus de neige que lors de ma précédente visite. Certains partirent à 6h, nous à 8h...




On met les chaussons encore dans la neige et au contact du rocher, franc et "prisu" (je dis ça pour Eliane, encore absente) la fatigue se fait oubliée...








Notre escalade s'arrêtera à la fin de l'arête du doigt, puis nous emprunterons les vires évitant le dernier ressaut, et en suivant les cairns, rejoindrons le dernier névé, permettant ainsi à Paul d'inaugurer son piolet...(cadeau de départ à la retraite...)







Une dernière bière avant un retour, rendu long par la fatigue accumulée...


Épilogue:
Bon! d'accord!, c'était un peu hard!...mais quand même, quels souvenirs...
et je terminerai par une pensée bien Lyonnaise, chère à la mère Cottivet:


"Le tout, c'est pas d'y faire, c'est d'y penser;
mais le plus difficile, c'est pas d'y penser, c'est d'y faire !"

Jean-paul le 5 juillet 2010

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